Les amateurs des arts martiaux sont souvent des amateurs de la culture japonaise. Si vous ne le saviez pas, les boissons spiritueuses ont joué un rôle fondamental dans la société nipponne depuis des centaines d’années, et même aujourd’hui certains de ces breuvages sont mondialement reconnus.
Dans cet article on vous parlera des spiritueux japonais qu’il faut absolument connaître.

Le saké
Le saké est probablement la boisson spiritueuse la plus connue du Japon, même si le nom saké est utilisé plutôt dans les pays occidentaux. Au Japon, ce breuvage est connu sous le nom de nihonshu, et il contient en général environ 12% – 20% d’alcool.
L’origine du saké n’est pas vraiment certain, mais les premières évidences datent du iii-ème siècle, voire avant. Il est appelé souvent le vin japonais, toutefois on ne peut pas parler strictement de vin puisqu’il n’est pas élaboré avec la fermentation des raisins mais du riz. Une fois préparé, le saké est soumis à un processus de pasteurisation afin d’éliminer des bactéries et d’autres microorganismes qui pourraient dégrader rapidement ses qualités.
Comme curiosité, le saké est une des rares boissons alcoolisées qui sont consommées chaudes. De toute manière, certains amateurs du saké le préfèrent à température ambiante ou même froid, surtout en été.

Le whisky japonais
Dans la culture japonaise, le whisky local joue un rôle significatif. Bien plus récent que le saké, le Japon s’est mis à l’élaboration de whisky autour des années 1870, essayant d’imiter le fameux whisky écossais. La production commerciale de whisky au Japon n’a commencé qu’en 1924, il s’agit donc d’un produit relativement actuel mais qui a subi une grande croissance spécialement après les années 2000.
Aujourd’hui, certains whiskys japonais sont considérés une référence à niveau mondiale et sont très appréciés par les grands connaisseurs. Si vous voulez savoir plus sur ce type de breuvage, vous trouverez plus d’informations dans cet article.

Le shochu
Le shochu est un autre spiritueux moins connu en dehors du Japon. Il est distillé à partir de riz, d’orge ou de patate douce, à différence du saké qui est élaboré par fermentation. En termes de contenu d’alcool, il se situe entre le whisky et le saké avec environ 25%.
Encore une fois, l’origine du shochu n’est pas certaine. Il existe des références à ce type de boisson depuis le XVIème siècle, et on attribue à l’île Kyūshū (la troisième la plus grande du pays) sa naissance.
Le shochu est consommé habituellement froid, ou dilué avec de l’eau tiède.

L’awamori
L’awamori est une boisson dont l’origine se trouve exclusivement à Okinawa, un archipel situé au sud-ouest du pays. Distillé à partir du riz, son élaboration ressemble à celle du shochu. En effet, pendant des années l’awamori a été considéré comme du shochu de deuxième classe, même si sa création date du XVème siècle, soit avant l’apparition du shochu. D’ailleurs, il s’agit de la boisson distillée la plus ancienne du Japon.
Son contenu en alcool est d’environ 30%. D’un autre côté, il est habituel de laisser vieillir l’awamori, généralement en pots de terre et à baisse température. Comme curiosité, il existait des bouteilles d’awamori vielli pendant plus de 200 ans, malheureusement aucune n’a survécu les combats qui ont eu lieu à Okinawa lors de la deuxième Guerre Mondiale.